Fesses et Crécelle (projects performed as a duo) (2006-2010)

The performance duo Fesses (Caroline Dubois) and Crécelle (Belinda Campbell) were interested in the simplicity of physical gestures enacted between two characters. These pieces are a series of movements that emphasized the physical differences between each character’s body. Fesses was round, steadfast, and mostly quiet. She was the deaf force in this duo. Crécelle was nervous, stiff, excitable, and sometimes chatty. Having confidence in Fesses’ strength, she let herself be taken in.

Through a performative sound-based approach, these two characters were inspired by our daily friendship. They were exaggerations of our different physical characteristics: strength/fragility, nervousness/evenness, flexibility . . .The relational dynamics that we drew on – rapprochements, distancing, tension, misunderstandings, desire, rejection, seduction, attraction, revulsion, love, hate – brought on emotional repercussions such as shouts, speech (dialogues), and physical gestures.

We wanted to feel, intuit, and even become the other. In nature, animal brutality and its ordinary sweetness are so clear cut.
 
 

Fesses et Crécelle (projets performatifs en duo)(2006-2010)

Fesses (Caroline Dubois) et Crécelle (Belinda Campbell) fut un duo performatif qui s’est intéressé à la simplicité de propositions physiques entre deux personnages. Les pièces étaient une suite de mouvements mettant en relief les différences physiques que chaque corps apportaient. Fesses était ronde, endurante et plutôt silencieuse. Elle était est la force sourde de ce duo. Crécelle était nerveuse, rigide, excitée et parfois bavarde. Elle était celle qui se laissait prendre, confiante en la force de Fesses.

Par une approche performative et sonore ces deux personnages s’inspiraient de notre amitié quotidienne tout en exagérant nos caractéristiques physiques qui diffèraient l’une de l’autre: force / fragilité, nervosité / souplesse… Les jeux relationnels dont nous nous servions comme les rapprochements, les éloignements, les tensions, les incompréhensions, les désirs, les rejets, la séduction, l’attirance, la répulsion, l’amour, la haine… entraînaient des répercussions émotives telles que le cri, la parole (dialogues) et les manipulations physiques.

Nous voulions sentir l’autre, le deviner et même le devenir. La brutalité de l’animal, sa douceur familière sont si clairs dans la nature.
 
 

Fesses et Crécelle s’en vont au Théâtre Lachapelle